Hinçak
Le comité de Hinçak (le terme signifie "son de glas"), a été fondé, en 1886, en Suisse, par Avedis Nazarbelg, Arménien originaire du Caucase, et ressortissant Russe, sa femme Maro et les autres étudiants d'origine Caucasienne, et ils ont publié le journal "Hinçak" pour propager les idées du comité. Les Arméniens de nationalité Russe, majoritaires parmi les membres, étaient à la tête de ce Comité. Le Comité a choisie l'est de l'Anatolie comme zone d'activité pour ses travaux. Et à une date ultérieur, le Comité a déménagé en transférant son siège de Suisse à Londres. Le programme du Comité de Hinçak est socialiste, marxiste, et basé sur le centralisme.
Les principes posés par Karl Marx sont adoptés . Leur programme politique a toutes les caractéristiques d'un manifeste communiste, bien que les membres de ce Comité se disent "Social - démocrate" Le Comité a ouvert son siège à Istanbul en 1890, et des sections dans d'autres villes sur le territoire Otoman, et ainsi, il a mis en route ses travaux en s'organisant. Le but principal de ce Comité sur le plan politique, est de libérer les Arméniens vivant en Turquie, en Iran et en Russie, en mettant fin à la domination de ces pays sur les Arméniens, et de liquider les éléments capitalistes dans tous ces pays, par la suite.
SON PROGRAMME
"La classe ouvrière et productrice forme la grande majorité de l'humanité. La libération de cette classe exploitée par une minorité, capitaliste, riche et dominante, passe par l'appropriation de toutes les forces et des moyens de production, des terres, des usines, des mines, et des moyens de transport. La libération de la classe produisant toutes les richesses, signifie la libération de l'humanité entière, et la prospérite économique d'une manière générale.
Toutes les classes ouvrières dans les pays civilisés devraient s'organiser, selon les modalités particulières, et réaliser la révolution communiste en coopération avec tous les pays, en mobilisant toutes les possibilités d'ordre politique, en leur disposition, afin d'atteindre ce but d'une manière réelle. Ainsi, toutes les autres classes sociales seront supprimées et la classe des producteurs fondera un ordre socialiste. Dans le nouvel ordre ainsi établi, le peuple fera ses propres lois et manifestera sa puissance.
À l'état actuel, les Arméniens se trouvent sous la direction des classes dépendant du gouvernement absolutiste. Ce gouvernement avec tout son système fiscal et financier est destructeur pour eux.
Autour d'eux, les formes de production capitaliste sont appliquées d'une part, et d'autre part, les vieilles formes économiques et politiques prennent fin."
Sous ces conditions, l'établissement d'un ordre socialiste englobant l'ensemble, est considéré comme but lointain pour les Sociaux - democrates Arméniens et même pour tous les Arméniens, et les efforts sont orientés pour fixer des objectifs à court terme. Cette recherche concernant un objectif plus proche, a débouché sur la constitution du Parti révolutionnaire Arménien de Hýnçak. Les objectifs en question sont les suivants:
a. Provoquer la révolution
b. Mettre fin à l'existence des classes dominantes dans les systèmes absolutistes
c. Mettre fin à l'esclavage des Arméniens.
d. Soutenir les Arméniens dans les affaires politiques
e. Supprimer tous les obstacles d'ordre économique et culturel, susceptibles d'empêcher leur évolution
f. Préparer une atmosphère permettant à la classe ouvrière de s'exprimer librement
g. Améliorer les conditions de travail
h. Assurer la conscience de classe afin de leur permettre de s'organiser en tant qu'entité politique à part entière.
i. Faciliter les travaux entrepris par le peuple et l'aider à avancer vers les objectifs définitif et à long terme. Conformément à ces principes bien posés, l'objectif immédiat du comité de Hýncak est de mettre en œuvre la suppression des régimes absolutistes, et des classes gouvernantes et de les remplacer par les régimes constitutionnels. Les conditions prévues à cet effet, sont les suivantes:
a) Une assemblée législative devrait être mise en place à la suite des élections auxquelles toutes les couches sociales participeront, pour assurer la représentation du peuple.
b) Une large autonomie devrait être accordée aux villes
c) La liberté entière devrait être assurée pour le peuple
d) Le peuple devrait pouvoir élire les fonctionnaires du gouvernement, ceux qui sont employés dans les services publices, les fonctionnaires dans le domaine de la sécurité, de l'éducation et de la justice.
e) Chaque citoyen en âge majeur pourrait être élu pour l'administration des villes et les administrations autonomes, sans distinction de nationalité, ni classe.
f) Tous les citoyens seront égaux devant la loi, sans distinction d'ordre national et religieux.
g) La liberté entière devrait être accordée pour la presse, parole, conscience, rassemblement, fondation d'association et compétition en vue de l'élection.
h) La personne et le domicile de chaque citoyen devraient être protégés contre tous les dangers d'attaque.
i) Les Eglises devraient être séparées du Gouvernement; tous les établissements d'ordre religieux devraient assurer leur existence avec l'aide et les moyens fournis par les adhérents.
j) Tout le peuple devrait effectuer son service militaire sous forme de milice, en temps de paix.
k) Une éducation laïque et obligatoire devrait être mise en application; et le gouvernement devrait aider les pauvres à ce propos. Et les conditions suivantes devraient être accomplies, en relation avec les réformes concernant la situation économique du peuple, avec la réalisation des droits d'ordre politique, indiqués ci-dessus:
a- Supprimer le système fiscal existant et le remplacer par un système fiscal tenant compte de la capacité de paiement pour chacun.
b- Supprimer entièrement, les impôts indirects,
c- Les paysans doivent être libérés de toutes sortes d'endettements
d- Les machines agricoles doivent être procurées avec l'aide du peuple ou du gouvernement, leur manière d'utilisation doit être présentée et ces machines doivent être données au peuple.
e- Les associations agricoles du peuple doivent être fondées, les buts de telles associations devraient être la vente des produits agricoles, l'achat et la gestion des semences, des céréales, etc...
f- Les moyens de communication et de transport doivent être procurées
g- Le gouvernement doit mettre en œuvre toute aide pour empêcher l'exploitation des travailleurs et faire des lois pour les protéger. Les régions dans lesquelles, les Arméniens de Turquie vivent , sont les terres les plus larges et répandues de notre patrie. La cause de la majorité des Arméniens est devenu un droit en vertu de la clause 61 du traité de Berlin et avec la force et l'aide des autres conditions internationales; et cette cause est reconnue par les grands Etats Européens. Le désordre politique, économique et financier de l'Empire Otoman, son état de faillite, ses troubles internes, son état de catastrophe ont rendu inévitable et certaine sa fin, et les autres Etats Européens ont apporté leur contribution dans cette direction. La réalisation des points indiqués ci-dessous, est devenue une nécessité historique, surtout en raison du fait que certains Etats sont installés sur les terres Ottomanes dans la partie Européenne:
a- Les membres des Comités Arméniens consacreront tous leurs efforts à la défense de la cause Arménienne, afin de la mener à bien.
b- Dans ce cas-là, l'espace de la révolution sera les régions où les Arméniens vivent en Turquie.
c- La condition première pour la réalisation de l'objectif immédiat des Arméniens est l'indépendance Arménienne en raison du fait que les Arméniens seront dans l'obligation de séparer leur avenir, du sort de l'Etat Otoman. La seule solution pour atteindre l'objectif immédiat des Arméniens, passe par la Révolution consistant à mettre en désordre les régions habitées par les Arméniens en Turquie, et à déclarer la guerre au gouvernement Turc, en mettant en œvres, des émeutes et soulèvements. Les moyens en sont les suivants:
a- Faire les travaux de propagande parmi le peuple et particulièrement parmi les ouvriers, par l'intermédiaire des publications, des livres et des discours, répandre les idées révolutionnaires du parti de Hýnçak, fonder des organisations révolutionnaires parmi le peuple et provoquer les soulèvements.
b- Punir les éléments despotiques turcs, les espions, les traitres, se servir de la terreur comme moyen mis au service des organisations révolutionnaires à l'encontre de ceux qui exploitent et dominent le peuple.
c- Disposer d'une force armée à l'état prêt afin de défendre et de protéger le peuple contre les attaques des soldats du gouvernement et des groupes tribaux, fonder des bataillons d'incursion. Ces bataillons serviront d'avant - garde en cas de soulèvement général.
d- Une organisation de révolution générale, formée de nombreux groupes réguliers, dirigés et orientés à partir d'un seule et même centre, appliquant la même tactique et avançant vers l'objectif commun dans un état d'harmonie et d'unité. Toutes les compétences des organisations se trouvant en Turquie sont déterminées par un Règlement indiquant le schéma d'organisation et les activités du comité de Hýnçak.
e- Provoquer des événements pour la mise en œuvre des soulèvement organisé.
f- L'entrée en guerre d'un Etat quelconque, face à la Turquie est le moment propice pour la réussite d'un soulèvement général.
g- Attirer et obtenir le soutien des autres minorités vivant dans la même région et partageant le même sort que les Arméniens, et faire la guerre en collaboration avec ces minorités contre la Turquie qui est l'ennemi commun. L'objectif principal du Comité de Hýnçak est de fonder une fédération, à l'instar de la Suisse, à l'est de l'Anatolie, en libérant cette région de la domination ottomane, avec toutes les autres minorités. Le comité de Hýnçak formé selon un programme politique, a fait la propagande du marxisme qui convenait parfaitement à la classe ouvrière. Les jeunes, les leaders religieux, les chômeurs et les aventuriers ont été attirés par le désir d'adhérer à ces comités et de travailler dans ces comités pour provoquer des troubles et faire la révolution; et les dirigeants du comité ont voulu créer un prolétariat Arménien en orientant leur travaux sur la base de classe. Les travaux du Comité n'ont pas pu dépasser les limites d'une propagande socialiste, selon les conditions de vie existant en Turquie . Plusieur personnes venant de l'extérieur, et surtout de provenance de la Russie, ont participé à ces soulèvements organisés par le Comité de Hinçak. L'action des Arméniens a donné lieu aux événements sanglants à effet grave et nuisible pour le pays. Pour la mise en place des organisations et des unités appartenant au Comité de Hýnçak; Þimavon, originaire de Tiphlis est venu de Genève, S. Danielyan d'Iran, Rupen Hanazat de nationalité Russe, de Trabzon, et H. Megavoryan de Batum. Les autres organisations révolutionnaires fondées à Istanbul avant 1890, ont également participé à ce comité. On voit clairement que le sort des Arméniens vivant en Turquie a été mis entre les mains des Arméniens de Russie. Et ceux qui n'ont pas adhéré au Comité au n'ont pas fait des contributions matérielles ou financières, ont été tenus sous la pression ou bien assassinés. Et les organisations se sont rapidement propagées dans les villes provinciales en Anatolie.
ACTIVITÉS
Les statuts et le programme de l'Association de Hýnçak ont été imprimés en 1909 à Istanbul et le statut en question a été soumis au Ministère de l'Intérieur et le document d'autorisation a été délivré par la Préfecture d'Istanbul le 8 février 1909, sous le no= 90. Le statut est formé de 5 parties. Les décisions suivantes sont inscrites dans les cahiers appartenant aux années 1910, 1911, 1912 et 1913, en ce qui concerne les activités du comité Arménien de Hýnçak:
a- Procuration des armes, des munitions et des explosifs.
b- Réalisation de l'entraînement armé (de la part de MM. Marufyan, Yavruyan et Candan)
c- Accélération des propagandes
d- Mise en relation avec le Comité de Taºnak
e- Etablissement des relation avec les membres du parti de l'"Union"
f- Mise en place des bandes armées à Van (Les bandes armées en question sont les suivantes: Orfsan, Cang, Goçnak, Juraçak, Pencak, Badami, Tejohenk, Maro et Paros) Le comité de Hýnçak a tenu son troisième Congrès le 24 Juillet 1914 en Turquie. Le Congrès a été ouvert sous la présidence de Cangülyan, avec la participation de 28 délégués envoyés par 51 section, le secrétariat du Congrès a été assuré par Tancutyan, et à la fin du Congrès, la décision suivante a été prise: "Les moyens efficaces, équilibrés et bien réfléchis devraient toujours pris en considération pour réussir à atteindre nos objectifs lors de nos actions mises en œuvre, en évitant tout acte irréfléchi et les aventure, pour prouver notre maturité caractérisant les hommes civilisés et en tenant compte de la grande responsabilité nécessitée par nos objectifs et travaux et des risques qui en résultent." A partir de là, les membres des comités de Hýnçak ont commencé à s'éloigner de la Turquie en 1896. A la suite du désaccord interne, les membres de ce Comité ont été divisé en deux. Une partie a pris la dénomination "vrai Hinçak" (partisans de Nazarbeg) et l'autre partie a été évoquée sous l'appelation de "Hinçak réformé)". Cette deuxième partie a été dirigée par Arpiyar Arpiaryan. Les deux comités ont agi selon le comportement et les avis des dirigéants, en défendant et en mettant au premier plan leurs intérêts particuliers, sans liaison avec les principes et les programmes. Ce désaccord a dégénéré en querelle de rue, souvent il y a eu des blessés et des assassinés. Quant au peuple Arménien qui a bien compris que le comité de Hýnçak était de tendance marxiste, il n'a jamais adhéré aux perspectives des membres de ce comité. Les luttes intestines ont pris un tournant accéléré en 1902 et plusieurs membres du Comités dépendant d'une partie et de l'autre, ont été assassinés au milieu de la rue en Angleterne, en Russie, en Egypte, en Bulgarie, au Caucase et en Iran. Certaines petites bandes portant le nom de Hýnçak ont été affaiblies nettement après la rébeillon de Van. Un des facteurs devenant efficace dans la dissolution du Comité de Hinçak vient du fait que certains leaders de Hýnçak ont abandonné cette ligne erronée en prenant conscience à propos des vraies intentions de la Russie.
REFERENCE: SAKARYA, Ihsan, ancien général de division, retraité, La Question Arménienne à l'appui des documents, Publication de la présidence des Etudes historiques et stratégipues de l'Etat Major de l'Armée , Ankara, 1984, 2e édition, page 76 - 87.
Tasnak
Le Comité de Tasnak, évoqué, en même temps, en tant que "Fédération Révolutionnaire Arménienne", a joué des rôles tirès importants dans l'apparition de la question Arménienne. Après la prise de pouvoir par les communistes en "République d´Arménie" les activités du Comité en question se sont poursuivies sous forme de "parti en exile" aux Etats- Unis d'Amérique, an Liban, en Iran, en France et en Grèce. Le comité de Tasnak qui a poursuivi ses différentes activités jusqu'à nos jours, a formé divers groupes et équipes de terreur.
1. Structure Organisationnelle
a- Bureau - C'est l'organe suprême de l'organisation. La direction de l'organisation se réalise dans le sens des décisions prises du Bureau. Le Bureau a l'apparence d'une direction collective. Il est forme de 5 membres venant du Liban, de 3 autres membres dont chacun vient de Californie, de France et d'Iran. Le Bureau était au Liban avant la guerre civile libanaise. Il a déménagé, respectivement aux Etats - Unis d'Amérique, en France et en Grèce, après la guerre civile, il se trouve actuellement aux Etats - Unis, croit - on l'identité des membres du "Bureau", les principes de direction et les décisions prises sont tenus secrets. On est informé que M. Hrair Marukian, natif d'Iran et résidant en Grèce était le président du Bureau jusqu'en 1985.
b- Comité Central - C'est l'instance dirigeante de l'organisation. Il constitue le lien entre le Bureau et les groupes et sections locaux. Il est installé dans les endroits où la population Arménienne est démographiquement importante. Il y a un "Comité Central" au Liban et en France, alors qu'il y en a 2, aux Etats - Unis d'Amérique, portant les appelations telles que "Comité Central de Partie - Ouest" et "Comité Central de Partie - est." Il y a des organisations locales et les organes locaux, à la base de la structure pyramidale. Ces organisations sont évoquées sous les appelations concernant les principaux thèmes Arméniens. Elles sont fondées sous les appelations telles que "Fédération de la jeunesse Arménienne", "Organisation de la Jeunesse", "Organisation de scouts des étudiants", "Organisation de sport et de Culture"
c- De differentes sections portant le nom tel que "Comité d'inspection de la migration Arménienne", et concernant la propagande, publication, droit, Finance, Education et Affaires Militaires, dépendent du Comité Central ou des comités Centraux. Il s'agit, plutot, des unités d'information et de service technique: Afin d'éviter la réaction de l'opinion publique occidentale et pour assurer l'efficacité des activités de la propagande, l'appelation de "Fédération révolutionnaire Arméniennee" est remplacée par celle de "Comité National Arménien" sous forme de branche politique de Taþnak. On essaie d'utiliser les deux appelations comme s'il s'agissait de deux différentes organisations dans différentes propagandes.
2. Objectifs et Cibles
Le Comité de Tasnak a pour but de fonder une Arménie non - Communiste et d'assurer le versement et le paiement des dommages - intérêts, en raison des prétendus délits de Turquie à l'encontre des Arméniens. Cet obsjectif est exprimé de la manière suivante dans les organes de presse appartenant au Comité de Tasnak. "Nous continuerons à persister sur le traité de Sèvres, ce traité est une des pierres angulaires de notre Cause" L'objectif définitif du Comité de Tasnak pourrait être résumé sous forme de "4 T": faire connaitre les allégations de génocide par l'intermédiaire de la terreur, faire reconnaitre ces allégations par la Turquie, le paiement des dommages - intérêts par la Turquie, la remise aux Arméniens, des terres occupées par les Turcs selon les allégations.
3. Stratégies, attitudes et actes
Le comité de Tasnak qui présente sa stratégie sous forme de "la réalisation pacifique de ses objectifs" en apparence, a bien montré qu'il avait agi comme une organisation de terreur, dans ses activités surannées.
En effet, le groupe de terreur portant le nom "Commandos de justice pour le génocide Arménien" a été fondé par le comité de Tasnak et à une date ultérieure, Cette organisation a pris le nom d'Armée révolutionnaire Arménienne" en remplocement de l'ancience appelation. Tous les crimes et les attentats à bombes de ce groupe ont été plannifiés par le comité de Taþnak, Mais l'organisation de terreur de Tasnak présente un aspect différent par rapport à ASALA: ASALA ne vise aucune différence entre les citoyens Turcs et les ressortissants des autres pays, lors de l'application de ses actes de terreur, alors que le comité de Tasnak et ses groupes de terreur choisissent leurs cibles seulement parmi les Turcs, les ressortissants Turcs et les représentants Turcs.
La preuve évidente en est la déclaration suivante, faite par "les Commandos de justice Arménienne " après l'assassinat du Consul général Turc à Los Angeles, en 1982: "Notre cible unique est les diplomates Turcs et les institutions Turques". Cette déclaration a été reprise et répétée lors de l'assaut organisé par "l'Armée révolutionnaure Arménienne" en 1983, à l'encontre de l'Ambassade de Turquie à Lisbonne. Les Comités de Taþnak ont eu une attýtude pro-occidentale à la fin du 19e siècle et au début du XXe siècle en essayant d'exercer une certaine influence sur l'opinion publique occidentale. Les comités de Hýnçak se sont orientés vers la Russie. La stratégie de l'Organisation Arménienne de TAÞnak a été précisée de la manière suivante, après les assauts d'Ambassade en 1982 et en 1983: "Il y a 2 étapes pour qu'un mouvement de libération nationale puisse atteindre son objectifs ultime: la première consiste à procurer des base de soutien, cela s'appelle "propogande interne". La seconde étape consiste à se faire connaitre à l'extérieur, et à obtenir l'approbation du monde externe. Tout au moins l'intérêt de l'opinion publique à l'égard de la Cause devrait être assuré. En d'autres termes, c'est la période des actions de manifestation".
Les caractéristiques du Comité de Tasnak sont expliquées de la manière suivante, par Varanciyan, historien du parti de Taþnak: "Aucun parti révolutionnaire, n'a formé les terroristes du genre fou comme le parti de Tasnak, sans exclure les organisations russes Nazodovoletz et les Çarbonoris italiens qui possédaient les riches expériences dans le domaine des actions terroristes, et n'hésitaient devant aucun obstacle. Il a formé des centains d'hommes armés mis en route avec le sentiment de la vengeance."
4. Congrès de Vienne et de Munich
Les décisions suivantes sont prises, en résumé, lors du 22e Congrès tenu le 27 décembre 1981 à Vienne: Le but du parti est de fonder une Arménie libre et unie. Les autres organisations arméniennes doivent être attireés aux rangs du comité de Tasnak avec l'utilisation de la pression par le Comité. Les relation étroites doivent être établies avec les pays occidentaux Les relations étroites doivent être prises avec l'Arménie soviétique et la migration Arménienne doit être stoppée. Et les décisions suivantes sont prises lors du Congrès de Munich, tenu à la fin de l'année 1984, avec la participation des représentants du parti venant 15 différents pays: Les nouvelles Campagnes doivent être mise en œuvre pour faire Connaitre la Cause Arménienne. Les voies pacifiques et légales doivent être essayées pour trouver une solution politique de la Cause Arménienne. Par exemple, la reconnaissance du génocide Arménien doit être assurée (à la suite des initiatives aupès du congrés des Etats Unis et à la commission des droits de l'homme des Nations Unies.) La déclaration suivante est faite à la fin de cette réunion: "Les droits légitimes du peuple Arménien devraient être assurés avec la reconnaissance du génocide Arménien par la Turquie; et nous continuerons à défendre les revendications corcernant les dommages-intérêts sur le plan des pertes humaines, économiques et culturelles et. La refondation de la patrie Arménienne millénaire..." Les décisions prises lors des deux Congrès, sont importantes, car elles mettent en évidence les thémes principaux utilisés par la propagande de Tasnak.
5. Soutiens et Relations
Le Comité de Tasnak est soutenu, plutôt, par les Etats Unis d'Amerique et les Etats européens et il suit strictement le principe de base consistant à éviter, autant que possible, toute relation avec les autres organisations de terreur. Il tient des relations avec les differentes organisations des Etats évoqués ci-dessus; L Eglise, l'Union des Eglises, les "lobbies arméniennes" et "les centres de Recherche constituent ses principales sources de soutien.
6. Développements Politiques
La politique définie et mise en application au sein de l'organisation de terreur Arménienne de Tasnak jusqu'en 1970, est basée sur le principe de "la libération et de l'indépendance de l'Arménie Soviétique" Pour cette raison, l'animosité à l'égard de l'union soviétique est devenue prioritaire et une lutte acharnée et impitoyable a été livrée à ceux que ont soutenu l'Arménie soviétique. La cause principale de l'assassinat de l'archevêque de l'Eglise Arménienne "Holy Cross" à Newyork, par un militant de Tasnak lors de la messe de Noèl vient du fait que l'archevêque approuvant la situation existant en Arménie Soviétique.
La disparition at la dispersion des cadres et des dérigeants de la République d'Arménie, résultant de diverses raisons ont entrainé la modification importante dans les politiques menées par le Comité de Tasnak. Désormais les actes d'animosité sont Louré vedrs la Turquie et les Turcs. D'ailleurs, le groupe de terreur "Commandos de justice du Génocide Arménien", fondé et organisé par le Comité de Tasnak en 1972 est mobilisé en nécessité de cette politique. Le journal "Aztag ªapatoryag" qui est l'organe de propagande de Tasnak a expliqué la méthode de la nouvelle période en affirmant que "Le dernier espoir et la solution pour les mouvements de libération de nos jours sont le terrorisme" Mais l'attaque organisée à l'encontre de l'Ambassade de Turquie à Lisbonne n'a pas apparté de considération pour le Comité de Tasnak C'est après ces fait que l'organisation de "Commandos de justice de Génocide Arménien", mais cela n'a pas pu sauver le Comité en 1984 fut un coup sévère pour la politique menée par le Comité de Tasnak.
Dans ce processus de déclin, le comité Tasnak a perdu le soutien des Arméniens natifs d'Armérique. D'ailleurs, le journal "Armenian Reporter" n'a écrit wue Le parti de Tasnak était tombé entre les mauns des Arméniens lýbanais, venant de l'extérieur, en restant inefficace devant la grande majodrité qui ne soutenait pas le torrorisme: L'affaiblissement de la branche terroriste a augmenté les conflit entre les comités de Taþnak, et particulièrement entre le "Bureau" et "les Comités Centraux". La direction de l'organisation est divisée en deux. Les hommes forts du Bureau", les représentants du Comité Central du Liban et les dirigeants de premier rang ont été assassinés ou disporus au Liban. Vers la fin de l'année 1985, l'unité de Tasnak n'existait plus.
7.Organes de Presse
Le parti de Tasnak qui possèdant une grande expérience et des soutiens parmi les comités et les organisations de terreur Arméniens, a eu la possibilité de se faire endendre et de faire connaître ses objectifs, actions, et politiques à l'opinion publique mondiale d'une manière permanante, en se servant de divers moyens tels que publications périodiques, permanentes, programmes de radio, station privée de radio, film de TV et vidéo. Plusieurs Etats ont fourni des soutiens aux Comités de Taþnak à ce propos. Les organes de publication les plus importants son "Hayrenik" et "Asbarez" publiés en Arménien, et "Armenien Weekly" publié en anglais aux Etats-Unis d'Amérique. L'organisation de 22 congrés mondiaux par ce comité, dans les villes comme Paris, Bucarest, Erivan, et Munich est un fait important de propagande malgré le mombre restreint des participants.
REFERENCE URAS, Esat, Les Arméniens et la Question Arménienne dans l'histoire, Belge Yayinlari, Istanbul, 1987, p. 432-442.